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L’affacturage dans la vie quotidienne de l’entreprise

Si bon nombre de Factors proposent chacun plusieurs types de contrats d’affacturage, tous ont leurs singularités et n’offrent pas dans leur relation clients la même palette de compétences et les mêmes capacités à bien comprendre leurs contraintes et leurs besoins.

En effet, les Factors ne disposent pas en interne de toutes les compétences qui leur permettraient de comprendre toutes les problématiques et les spécificités des métiers de leurs clients.

Certains métiers ou secteurs ont en effet des particularitésou des contraintes fortes qui impactent directement leurs besoins ou leurs cycles de besoin en trésorerie. Qu’il s’agisse de spécificité de métiers qui impliquent des flux financiers particuliers (situation de travaux en BTP, développement logiciels en informatique), de métiers qui impliquent une saisonnalité forte (vêtements de saisons, produits alimentaires, etc…), de sociétés qui travaillent avec des clients ayant des pratiques d’achat et de règlement prédéfinies et procédurales (grande distribution), de société travaillant beaucoup à l’export, ou encore de combinaisons de certaines de ces spécificités, il est primordial que le Factor comprenne bien l’activité de ses clients afin de savoir au mieux répondre à ses attentes et lui apporter un réel service.

Le service financier, dans le cas du factor, ne doit et ne peut se résumer à la seule mise en pratique du contrat d’affacturage et du traitement mécanique des factures. Il faut qu’il y ait de la part du Factor une part d’analyse des besoins et des contraintes de son client et que cette analyse débouche sur une gestion adaptée, de sorte à ce que le client puisse s’appuyer sur le service rendu par le factor pour s’investir en toute quiétude dans la croissance de son entreprise.

Car c’est bien de support à la croissance dont il s’agit. En effet, pour croître, une entreprise a avant tout besoin de liquidités. Elle doit donc mobiliser sa trésorerie pour investir dans de nouveaux produits, de nouveaux projets, ou dans la recherche de nouveaux clients. On peut également citer le cas des entreprises qui souhaitent se prémunir de la défaillance de certains de leurs clients en faisant appel à l’affacturage et à l’assurance-crédit.

Pour cela, elle a besoin de toute son énergie, et ne doit pas la dissiper en temps et en coûts liés à la gestion de ses encaissements ou le cas échéant de ses recouvrements. Tout cela peut, et doit, dans cette configuration, être délégué à un partenaire professionnel dont c’est le métier à part entière.

Rappelons ici quelques points importants du fonctionnement de l’affacturage : Lorsqu’une facture est émise par la société à son client (notons que ce client doit être un professionnel et disposer d’un numéro Siret pour que la facture soit finançable, l’affacturage ne fonctionne en effet pas pour les clients particuliers), que cette facture est non échue et non réglée, l’entreprise peut choisir de la céder à un prestataire financeur spécialisé (le Factor), qui va la lui racheter en lui en régler immédiatement la quasi intégralité. Le Factor va en retenir un pourcentage en commission de financement, commission d’affacturage et frais fixes. A l’échéance de la facture, c’est au Factor que le client effectuera le règlement, et une fois ce dernier effectué, le Factor rendra à l’entreprise les 2 ou 3 % de retenue de garantie qu’il avait conservé.

L’affacturage apparaît donc comme un service « tout bénéfice » pour l’entreprise qui y fait appel.

On serait tenté de répondre oui, et c’est vrai dans la grande majorité des cas. Mais il faut cependant nuancer ce propos, en apportant quelques petites précisions.

D’une part le coût de l’affacturage peut varier en fonction des cas (métiers de l’entreprise) et des contrats utilisés (en type et en volume). Pour ces raisons, il convient en général à l’entreprise qui fait appel à un factor de bien suivre ses lignes de facturations et les coûts qui y sont associés. En effet, ces coûts peuvent parfois s’avérer importants par rapport au volume de chiffre d’affaires traité (cas de commission minimum imposée par le factor) et l’entreprise peut en prendre conscience trop tard.

D’autre part, comme nous l’avons préalablement cité, il y a des métiers qui ne sont que très rarement acceptés par les factors car considérés comme trop risqués ou trop complexes en matières de flux de facturation (comme le BTP par exemple).

Pour ces deux raisons, entre autres, il est important pour l’entreprise de se concilier les services d’un expert conseil indépendant qui va pouvoir, de par son expertise et son très bonne connaissance des produits  disponibles sur le marché, mettre en concurrence les Factors dans leurs offres de service, négocier avec eux les adaptations ou les coûts associés, guider l’entreprise dans le choix de ses prestataires et l’accompagner dans le temps long dans la mise en place et le déroulement des contrats.

Le courtier expert est ce type de prestataire. Son rôle est d’aider l’entreprise à disposer en permanence des meilleurs outils financiers au meilleur coût. Son intervention ne présente que des avantages pour l’entreprise qui le sollicite, car :

  1. Il est indépendant et n’est lié à aucun établissement financiers particulier ;
  2. Il est expert et connaît très bien tous les factors et les produits de financement existants, leurs avantages et leurs points faibles ;
  3. Il sait négocier avec les factors, le meilleurs mix de produits et leurs coûts associés ;
  4. Il a souvent une très bonne expertise et connaissances des métiers de ses clients et de leurs spécificités et sait faire l’adéquation entre les besoins et les produits qui y répondent
  5. Son intervention est gratuite pour l’entreprise car il est rémunéré par les factors ;
  6. Il intervient en accompagnement sur le temps long et guide son client dans la mise à jour de ses contrats lorsqu’elle s’avère nécessaire.

Comme nous venons de le voir, l’utilisation de l’affacturage s’avère souvent très utile et pertinente pour l’entreprise en lui permettant d’optimiser sa trésorerie et de disposer de liquidités pour financer sa croissance. C’est pour cette raison que l’affacturage est l’outil de financement qui enregistre la plus forte croissance ces dernières années et devance de loin le crédit classique ou le découvert bancaire.

Mais d’une part ce service, comme tous les services a un coût qu’il convient de surveiller et de suivre, et d’autre part, il convient de faire en sorte que le service rendu par le factor soit optimum par rapport aux besoins de l’entreprise.

C’est donc pour se garantir de toujours bénéficier du meilleur service au meilleur coût que l’entreprise a tout intérêt à faire appel à un courtier, expert conseil indépendant pour la guider et l’accompagner dans ses choix de produits d’optimisation de trésorerie et de sécurisation de ses revenus commerciaux.

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L’affacturage pour tous, mythe ou réalité ?

Pour qui ne le connaît pas, l’affacturage est en quelques mots, une solution de financement de factures. En pratique, lorsque qu’une société vend un bien ou un service à une autre, elle lui accorde un délai de règlement. Or ce délai peut être plus ou moins long, … et plus ou moins respecté.

C’est pour neutraliser ces deux facteurs qu’apparaît l’affacturage. C’est une réponse simple et souple qui permet aux entreprises de s’affranchir de la durée de règlement accordée à ses clients.

Concrètement, pour ne pas avoir à attendre la date d’échéance et être payée de suite, une société peut céder sa ou ses factures à un factor (un établissement financier spécialisé dans le financement de factures) qui finance et en obtenir entre 85% et 90% en 24 heures. Le solde est lui, réglé à la date d’échéance initiale.

Concrètement, une société qui facture 10 000 € HT (12 000 € TTC) à 45 jours fin de mois devra attendre en moyenne 60 jours si le client paye à la bonne date, ou 72 jours s’il paye dans les délais moyens de retards observés en France.

Avec l’affacturage, elle obtiendra 10 800 € 24 heures après l’émission et la cession de sa facture, et le solde le jour où le client aura réglé le factor.

Posons le décor :

45% des 20 millions de PME européennes déclarent avoir accepté des délais de paiement plus longs que ceux habituellement consentis. Et dans 35 % des cas, Ils l’ont fait à la demande d’une grande entreprise (1) !

En France, 72 % des entreprises ont accepté des délais de paiement plus longs que ceux habituellement consentis.

A ceci s’ajoute les retards de paiement qui représentent en moyenne 12,2 jours au second trimestre 2016. De fait, 41% des PME et 30% des grandes entreprises, affirment que ces retards de paiement pénalisent leur croissance (2).

Que faire pour ne pas subir le manque de trésorerie ?

Plusieurs solutions s’offrent aux entreprises :

  • Opter pour le découvert bancaire
  • Emprunter à court terme
  • Utiliser l’affacturage

Des trois solutions, l’affacturage est de loin le mode de financement court terme qui présente le plus d’intérêt pour l’entreprise. D’une part il ne pénalise pas la relation avec la banque et d’autre part il est là, utilisé dans sa fonction première d’outil de gestion.

De ce point de vue, il est loin le temps où l’affacturage était vu comme « un soin palliatif dans l’antichambre de la mort des entreprises ». Aujourd’hui, l’affacturage est un mode de financement court terme, plus utilisé que le découvert ou les autres solutions.

Pourquoi l’affacturage s’est-il imposé ?

Pour faire court, la règlementation pesant sur les banques les ont amenés à réduire l’accès aux crédits, et en particulier aux crédits court terme. En plus, la concurrence entre elles, combinée à un environnement de taux faibles a eu plusieurs conséquences pour le marché de l’affacturage :

  • Une rationalisation de leurs coûts de gestion entraînant une baisse du prix de l’affacturage
  • L’arrivée de nouveaux entrants utilisant de nouvelles technologies.
  • Le développement d’offres nouvelles pour se différencier des concurrents.

La preuve en chiffres :

  • Le volume de créances cédées aux factors est passé de 7 Mds d’euros en 2000 à plus de 250 Mds d’Euros en 2015
  • Plus de 50% des sociétés ayant recours à l’affacturage sont des entreprises de moins de 1,5M€ de CA.
  • Plus de la moitié des sociétés du SBF 120 ont recours à l’affacturage, sous l’une ou l’autre de ses formes existantes. (3)

And the winner is :

Les grands bénéficiaires de ces changements sont les entreprises car elles ont aujourd’hui quasiment toutes accès à une solution d’affacturage : Selon les cas, cela peut donc être une solution d’affacturage :

  • Ponctuel de facture pour le financement de factures sans engagement
  • De clients spécifiques pour le financement d’un ou plusieurs clients uniquement
  • Forfaitaire pour les entreprises en création ou en démarrage
  • Classique pour les entreprises qui souhaitent du financement et de la gestion
  • En gestion déléguée pour les entreprises qui veulent conserver tout ou partie de la relation client
  • Confidentiel pour les PME ne souhaitant pas divulguer le recours à cette solution

Pourquoi les entreprises adoptent-elles l’affacturage ?

La première raison est qu’il est utile et qu’il permet d’optimiser la trésorerie. De fait, l’entreprise est mieux à même de faire face à tous événements de sa vie courante, les bons comme les mauvais.

La seconde raison est que le coût en est compétitif comparé aux autres solutions de financement court terme. En plus de cela, il est possible de négocier et réduire ces coûts en faisant jouer la concurrence.

La troisième raison est qu’il est aujourd’hui très diversifié Cet outil de gestion s’est développé et on trouve aujourd’hui des solutions adaptées aux besoins de chaque entreprise. En clair, toutes les entreprises y compris les entreprises en création ou en difficulté peuvent financer leurs factures et libérer de la trésorerie grâce à l’affacturage.

La quatrième raison est qu’il est simple et rapide à mettre en place. De manière pratique, l’essentiel des échanges se fait en ligne. En outre, des outils de suivi très performants sont souvent mis à disposition des dirigeants, ou des financiers gestionnaires du programme d’affacturage.

Enfin, la cinquième et dernière raison est que l’affacturage permet de diversifier ses sources de financement. Pour cette raison, il n’est pas nécessaire de travailler avec le factor de sa banque. Au contraire, pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, il est même expressément recommandé d’avoir un second partenaire financier…

Quel avenir pour l’Affacturage ?

Le recours à l’affacturage va continuer à se développer et devenir un maillon élémentaire du financement du Besoin en Fonds de Roulement des entreprises.

En qualité d’experts en affacturage et en optimisation du Poste Clients, nous pensons que la simplification et la démocratisation de l’affacturage clients auront les mêmes effets bénéfiques pour les entreprises pour le financement du poste Fournisseurs, qui connaît également une forte croissance depuis quelques années. En clair l’utilisation de plus en plus généralisée et démocratique de cet outil de gestion va donner un souffle nouveau aux entreprises et leur permettre d’envisager leur futur avec plus de sérénité.

Références :

  • : EUROPEAN PAYMENT REPORT – étude sur les délais et les comportements de paiement en France et en Europe par Intrum Justitia – intrum.com)
  • : ALTARES – Étude sur les comportements de paiement des entreprises en France et en Europe au second trimestre 2016)
  • : Le SBF 120 est déterminé à partir des cours de 40 actions du CAC40 et de 80 valeurs des premier et second marchés les plus liquides cotés à Paris parmi les 200 premières capitalisations boursières françaises

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Le coût réel de l’affacturage

L’affacturage est une prestation de service et à ce titre, elle a un coût pour le prestataire qui l’exécute et pour l’entreprise qui y a recours.

Pour être objectif, le coût de l’affacturage doit être comparé aux charges liées :

  • Aux frais de personnel et de structure des personnes chargées, le cas échéant, de la gestion administrative du poste clients : relances, lettrage, etc…
  • Des coûts de gestion induits comme l’assurance-crédit, le coût des pertes non-indemnisées
  • Des frais financiers du découvert ou de l‘escompte pour faire face aux besoins de trésorerie.

Le coût de l’affacturage

A la différence des programmes forfaitaires (voir https://easyfacto.fr/affacturage-forfaitaire/) ou des solutions ponctuelles (voir https://easyfacto.fr/affacturage-classique/), le coût l’affacturage classique est calculé en fonction des volumes confiés.

D’une manière générale, le coût de l’affacturage est composé de 3 blocs à analyser :

A. Le coût du financement.

B. Les frais de gestion

C. Les frais annexes

A. Le coût du financement

Le coût du financement correspond au taux contractuel de financement appliqué à un montant pendant une durée, autrement dit à l’encours de financement.

Ce taux est composé du taux de référence (par exemple l’EURIBOR 3 Mois) majoré d’une marge. Si le taux de référence est en « territoire négatif », le factor le considère comme nul. Le taux de financement sera alors égal à la marge contractuelle.

Le coût du financement génère des intérêts qui peuvent être :

  • Précomptés: sur la base de l’historique de paiement, le factor considère une durée moyenne de règlement par les clients et applique le taux contractuel de financement à cette durée pour les sommes financées.
  • Post-comptés: le taux contractuel de financement est appliqué aux sommes financées pour la durée effective constatée.

Attention : certains contrats prévoient l’application d’un taux plus élevé en cas de retard de paiement. La majoration du taux s’applique alors passé un délai après la date d’échéance initiale. D’où l’importance de veiller à la date de règlement mentionnée sur les factures.

B. Les frais de gestion

Ces frais ont pour vocation de rémunérer le travail de gestion des créances achetées par le factor. On l’appelle généralement « Commission d’Affacturage ». Cette dépense est variable et correspond à un pourcentage du chiffre d’affaires acheté par le factor.

Le taux de la commission d’affacturage dépend naturellement de la nature du programme d’affacturage et des missions du factor. Par exemple, le taux de la commission d’affacturage pour 5 M€ de chiffre d’affaires cédés sera plus élevé pour un contrat d’affacturage classique que pour un contrat d’affacturage en gestion déléguée.

Dans le premier, le factor finance les factures cédées, prend en charge le recouvrement, la garantie et la gestion du poste client (encaissement, imputations des règlements, lettrage des comptes).

Dans le second type de contrat, le factor finance les factures cédées, et délègue tout ou partie de la gestion du poste client et du recouvrement

C. Les frais annexes

Les frais annexes, sont les dépenses ponctuelles ou nécessaires. On y trouve les frais d’abonnement internet pour accéder au site du factor pour avoir une vision de son compte et de ses flux, ou des indicateurs de gestion (retards de paiement, détail des frais prélevés, etc.). C’est également dans cette rubrique que figure le barème des opérations et services divers proposés et / ou réalisés par le factor.

Chez les nouveaux acteurs, non filiales de réseaux bancaires, les frais de gestion et frais annexes sont regroupés au sein d’une rubrique appelée « Frais de services »

Le rôle du courtier

Le courtier en affacturage est aussi un expert en trésorerie et en finance d’entreprise. Il a une fine connaissance des solutions d’affacturage et il est généralement également expert et courtier en assurance-crédit.

En effet, les deux outils – financement de factures client et assurance-crédit sont liés.

Le courtier en affacturage a pour mission de trouver la meilleure combinaison d’options pour que votre solution d’affacturage soit la mieux adaptée non seulement pour le financement de votre poste clients, mais encore à votre organisation, à vos besoins présents et futurs.

Le coût du courtier

Il est littéralement nul pour le client. En effet, le courtier est directement rémunéré par le Factor sur la base de ses tarifs établis.

Conclusion

En conclusion, l’intervention d’un courtier en affacturage est un investissement assuré pour le client.

  • Son rôle de conseil et sa position d’indépendant en font un interlocuteur unique que l’entreprise ne retrouve pas dans les filiales des groupes bancaires.
  • Son intervention est en permanence bénéfique pour l’entreprise car il est jugé à l’aune des bénéfices ou des économies réels qu’il lui a permis de réaliser et qui à leur tour lui ont ouvert des possibilités d’investissement ou de développement.
  • Son intervention est financièrement transparente pour le client puisqu’il est rémunéré par le Factor.