Affacturage : les raisons de sa croissance

On savait l’affacturage en hausse d’utilisation par les entreprises françaises et européenne s. Les derniers chiffres publiés viennent confirmer cette tendance avec même une nette augmentation. Alors pourquoi cette recrudescence d’utilisation de l’affacturage, ce mode de financement des créances clients de plus en plus utilisé par les entreprises de toutes tailles et de toutes activités?

Est-ce un phénomène passager ? Saisonnier ? Conjoncturel ? Est-ce un mauvais ou un bon indicateur ?

Un outil de gestion plébiscité

Les chiffres sont là et bien là : 11% de croissance sur l’année en 2019 pour l’affacturage en France (source ASF)

L’affacturage est même en tête en 2018, selon la Banque de France, avec 320 Mds d’euros d’encours cumulés en France, devant le découvert bancaire, l’Escompte et le Dailly.

L’affacturage est devenu le premier mode de financement à court terme des entreprises.

C’est également un mode financement très démocratique puisque 46% des entreprises qui y font appel font moins de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Un outil de gestion utile avant tout

Alors pourquoi cette hausse ? Qu’est-ce qui pousse les entreprises françaises à utiliser de plus en plus cet outil de financement, qui jusqu’à une période relativement récente était perçu comme un outil de mauvaise augure, quasi exclusivement réservé aux entreprises se trouvant dans l’antichambre du dépôt de bilan ?

Plusieurs raison à cela.

D’une part il y a eu une prise de conscience de plus en plus généralisées, grâce aux nouvelles technologies et à une meilleure circulation de l’information, que de la bonne santé de la trésorerie de l’entreprise dépendait sa pérennité. Bien sûr, il faut des ventes, et nous ne parlons pas ici de cette phase amont de remplissage du carnet de commandes sans laquelle rien n’est possible. Nous nous situons en aval des ventes. Or comme nous l’avons déjà vu dans nos précédents articles, même avec un carnet de commandes plein, et des clients qui paient, l’entreprise peut être confrontée à des difficultés de trésorerie qui lui seront fatales.

Cette santé financière bien souvent mesurable à l’aune du BFR (Besoin en Fonds de Roulement)* et du DMP (Délai Moyen de Paiement)* qui sont tous deux des indicateurs importants de mesure et de pilotage de la trésorerie. Or, il se trouve que l’utilisation de l’affacturage concourt largement à améliorer ces ratios et à sécuriser la situation financière de l’entreprise. Ce n’est pas pour rien par exemple que dans les LBO, les fonds d’investissement demandent souvent qu’une ligne d’encours des factures émises soit traitée en affacturage.

(*) : Ces ratios feront bientôt l’objet d’un article dédié

Il y a ensuite eu, entre autres grâce aux Fintechs, de nouveaux acteurs entrés sur ce marché, l’apparition de nouveaux produits, de nouvelles technologies et de nouveaux processus, plus performants, plus souples et plus adaptés aux besoins de toutes les entreprises. Constatant l’arrivée de ces nouveaux acteurs, les grandes banques ont entamé un grand mouvement de « dépoussiérage » général de leurs gammes de produits d’affacturage, allant pour certains jusqu’à dématérialiser l’intégralité des transactions.

De fait, les PME et les TPE, jusqu’ici très réticentes à l’utilisation de tels produits ont changé leur manière de voir et se sont mises à utiliser de plus en plus et pour leur plus grand bien dans l’immense majorité des cas, l’affacturage. Ils ont en effet assimilé que le rapport entre le coût (minime de l’affacturage) et le gain de temps et de disponibilité d’esprit qui découlait du traitement en affacturage de leurs factures était très largement à leur avantage.

Viennent ensuite des raisons conjoncturelles liées à la période de redémarrage post crise que nous traversons. Dans de telles périodes, les entreprises ont besoin de lancer de nouveaux chantiers, de nouveaux produits, de faire des investissements liés à la croissance et à ses perspectives. Mais après plusieurs années de crise elles sont pour un grand nombre relativement fragiles et n’ont pas les moyens de faire face à ces besoins en investissement de manière sereine. Ceci est particulièrement le cas pour les grosses PME et les ETI.

Vers une plus grande fluidité des traitements

Les avancées technologiques aidant, les processus de mise en place et de traitement des dossiers en affacturage sont de plus en plus rapides, simples et réactifs. Ce qui hier demandait plus d’une semaine voire deux semaines peut être traité dans la journée aujourd’hui.

La dématérialisation croissante des factures et de l’intégralité de la chaîne de valeur de la facturation va accélérer ce phénomène et le rendre encore plus perceptible.

De fait, l’aspect administratif et ses lourdeurs s’effacent de plus en plus au profit des seuls avantages et de la sécurisation de la trésorerie qu’apporte l’affacturage à l’entreprise qui l’utilise.

Conclusion

En conclusion, l’affacturage s’avère être la solution de financement court termes des entreprises le plus performant et le plus compétitif. Il répond parfaitement au besoin des entreprises qui ont compris l’importance de la trésorerie dans leur cycle d’exploitation et qui souhaitent la voir optimisée en permanence.

Il existe aujourd’hui un nombre important de solutions d’affacturage sur le marché, chacune de ces solutions étant adaptée à une situation et à un besoin que l’entreprise rencontre.

Easyfacto est expert conseil en affacturage et accompagne ses clients tout le long du processus de choix et de mise en place du produit d’affacturage qui sera le plus adapté à leurs besoins.

Le processus d’accompagnement des clients d’easyfacto :

1. Audit de l’entreprise et de ses besoins en financement

2. Évaluation / Validation de la ligne de financement nécessaire à l’entreprise

3. Choix du produit le mieux adapté

4. Négociation des conditions de mise en place

5. Accompagnement du client sur les aspects juridique et comptable

6. Accompagnement du client dans la mise en place des flux Système d’Information